Sondage : pourquoi la génération Z et les millennials abandonnent Google au profit des recherches sur les réseaux sociaux et l’IA

Le dernier sondage d’ExpressVPN met en lumière une tendance marquante : les jeunes générations privilégient les réseaux sociaux et l’IA pour leurs recherches, transformant profondément notre manière d’accéder à l’information.

Quelle est la première chose que vous faites lorsque vous cherchez la meilleure pizzeria en ville, une recommandation sur le VPN le plus fiable, ou un conseil santé ? De plus en plus de personnes ne se contentent plus de « googler » la réponse. Elles se tournent désormais vers TikTok, Instagram et des outils d’IA comme ChatGPT. Les réseaux sociaux et l’IA s’imposent comme des outils de recherche incontournables, avec les jeunes générations en précurseurs.

Le sondage d’ExpressVPN, mené auprès de 4 000 personnes aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni et en Allemagne, révèle une transformation notable dans les habitudes de recherche. Bien que Google reste la référence, la Génération Z et les Millennials se tournent de plus en plus vers les réseaux sociaux et l’intelligence artificielle pour des besoins tels que les recommandations de restaurants ou les conseils pratiques. Ces outils redéfinissent la manière dont nous trouvons et utilisons l’information.

Alors, pourquoi ces générations se détournent-elles des moteurs de recherche traditionnels ? Et qu’est ce qui rend les réseaux sociaux et l’IA si attrayants pour leurs recherches ? Voici ce que révèlent les données.

En France, 76 % des travailleurs à temps plein utilisent Google au quotidien, un chiffre qui correspond également à la moyenne mondiale observée sur l’échantillon global. Pourtant, les réseaux sociaux continuent de s’imposer, en particulier auprès des jeunes générations.

La Génération Z et les Millennials semblent moins dépendants de Google.

Pour obtenir des réponses rapides et fiables, Google reste une référence incontournable, notamment chez les travailleurs à temps plein et les générations plus âgées. Ce constat s’observe tant en France qu’à l’échelle mondiale, où les utilisateurs apprécient sa rapidité et sa fiabilité, indispensables pour répondre aussi bien à leurs besoins professionnels que personnels.

Les travailleurs indépendants en France se démarquent par une utilisation quotidienne de Google atteignant 76 %, un résultat légèrement supérieur à la moyenne mondiale de 73 %. Cela témoigne de l’importance de cet outil dans l’organisation de leur emploi du temps souvent chargé.

Les générations plus âgées continuent de faire confiance à Google, en France comme ailleurs. Cependant, certaines nuances apparaissent : en France, les 35-42 ans s’imposent comme les utilisateurs les plus assidus avec 85 % d’utilisation quotidienne, dépassant ainsi la moyenne mondiale de 80 %. 

En revanche, les 43-58 ans sont légèrement moins fidèles (70 % en France contre 74 % au niveau global), tout comme les retraités (57 % en France contre 63 % mondialement). 

Par ailleurs, les hommes restent légèrement plus nombreux que les femmes à utiliser Google chaque jour, avec 76 % d’utilisateurs en France contre 75 % au niveau global. Chez les femmes, ce chiffre s’établit à 69 % en France, contre 70 % dans le reste du monde. Bien que ces écarts soient modestes, ils reflètent des comportements en ligne subtilement distincts.

Enfin, si Google domine toujours auprès des groupes professionnels et des générations plus âgées, les jeunes utilisateurs, en quête d’interactions et d’expériences immersives, se tournent de plus en plus vers les réseaux sociaux. Cette évolution, visible tant en France qu’à l’international, marque une transition générationnelle dans les pratiques de recherche en ligne.

Les jeunes générations, comme la Génération Z et les Millennials, semblent moins dépendantes de Google. À la place, les réseaux sociaux sont devenus leur principal outil de recherche, transformant radicalement leur manière de découvrir des informations, qu’il s’agisse de choisir un restaurant ou de trouver des conseils pratiques. Des plateformes comme TikTok et Instagram, grâce à leur contenu visuel et engageant, répondent parfaitement à leurs attentes.

Les chiffres globaux et locaux confirment cette transition : au niveau mondial, 66 % des 18-26 ans utilisent quotidiennement les réseaux sociaux pour leurs recherches, un chiffre qui monte à 71 % en France. Cette préférence s’explique par des attentes similaires : rapidité, contenu visuel et authenticité. Ces plateformes offrent des courts tutoriels, des recommandations interactives et une expérience immersive que les moteurs de recherche traditionnels peinent à égaler.

Les Millennials plus jeunes, âgés de 27 à 34 ans, adoptent aussi cette habitude, avec 60 % d’utilisateurs quotidiens aussi bien en France qu’à l’échelle mondiale. Cependant, les écarts se creusent chez les générations plus âgées. En France, 45 % des 35-42 ans utilisent régulièrement les réseaux sociaux pour leurs recherches, contre 62 % dans le reste du monde. 

La tendance est similaire chez les 43-58 ans : 44 % en France contre 58 % globalement. Si les utilisateurs plus âgés privilégient souvent Facebook à TikTok, leur attrait pour des avis communautaires et des recommandations authentiques reste universel.

Les différences de genre sont également significatives. Les femmes utilisent davantage les réseaux sociaux pour leurs recherches quotidiennes : 66 % en France contre 63 % à l’international. Les hommes, bien qu’en retrait, suivent de près avec 62 % en France et 57 % globalement.

Enfin, cette tendance s’observe dans toutes les catégories sociales et professionnelles. En France, 71 % des étudiants s’appuient sur les réseaux sociaux pour trouver des informations, contre 63 % dans les résultats globaux. 

Chez les employés à temps plein, 64 % en France contre 61 % mondialement font de même, tout comme 62 % des travailleurs à temps partiel (59 % globalement). Même les personnes sans emploi, avec 66 % d’utilisateurs quotidiens en France, surpassent largement la moyenne mondiale de 50 %. Ces chiffres illustrent l’accessibilité et la pertinence croissante des réseaux sociaux dans tous les aspects de la vie quotidienne.

Comment les internautes utilisent les réseaux sociaux pour leurs recherches

Qu’est-ce qui rend les réseaux sociaux si attrayants pour les recherches ? Leur côté humain : du contenu créé par les utilisateurs, des avis authentiques et des informations en temps réel que les moteurs de recherche traditionnels peinent à reproduire. Que ce soit pour découvrir une nouvelle recette, planifier un voyage ou trouver les meilleures adresses locales, les plateformes sociales sont désormais des espaces incontournables pour accéder à des informations pertinentes et engageantes.

Le divertissement et les avis en tête des recherches sur les réseaux sociaux

Que recherchez-vous sur les réseaux sociaux ?

Selon notre sondage, le contenu de divertissement, tel que les mèmes, les vidéos et les défis viraux, arrive en tête des recherches sur les réseaux sociaux. À l’échelle mondiale, 42 % de la Génération Z (18–26 ans) et 44 % des 35–42 ans déclarent privilégier ce type de contenu, tandis qu’en France, ces chiffres s’élèvent respectivement à 43 % et 40 %. Ces plateformes constituent un environnement propice à la détente, offrant un flux constant de contenus engageants et faciles à partager.

Cependant, les réseaux sociaux ne se limitent pas au divertissement. Les recherches pratiques, comme les recommandations de restaurants, sont également en plein essor. Au niveau global, 42 % des jeunes de la Génération Z utilisent les réseaux sociaux pour choisir leur prochain lieu de restauration préféré, un chiffre légèrement inférieur en France (37 %). 

Chez les Millennials (27–34 ans), cette tendance est encore plus marquée dans l’Hexagone avec 44 %, contre 39 % à l’échelle mondiale. Les groupes plus âgés, comme les 35–42 ans, affichent une constance : 36 % mondialement et 35 % en France. Ces recherches sont souvent enrichies par des contenus visuels attrayants, tels que des TikToks présentant des plats alléchants ou des reels Instagram remplis d’astuces culinaires.

Les avis et recommandations jouent également un rôle central dans l’expérience des réseaux sociaux. Globalement, 34 % de la Génération Z et 39 % des 35–42 ans accordent de l’importance aux retours authentiques des communautés, renforçant leur confiance dans leurs choix. 

En France, ces proportions sont légèrement plus élevées : 37 % des 18–26 ans et 43 % des 35–42 ans considèrent les avis comme un moteur essentiel dans leur prise de décision.

Ces données révèlent une utilisation croissante des réseaux sociaux pour des besoins variés, tant pratiques qu’amusants, dans un contexte où l’authenticité et la pertinence du contenu sont devenues des attentes majeures des utilisateurs.

Les jeunes utilisateurs recherchent du divertissement et des recommandations de restaurants sur les réseaux sociaux, tandis que les générations plus âgées privilégient les actualités et les recettes.

Pour ceux qui planifient des sorties, les tutoriels et les recherches d’événements locaux deviennent de plus en plus populaires. À l’échelle mondiale, 37 % des 18–26 ans recherchent des guides pratiques, tandis que 33 % se renseignent sur les événements et activités à proximité. 

En France, ces proportions sont légèrement inférieures : 35 % des jeunes adultes utilisent les réseaux sociaux pour trouver des tutoriels, et 31 % pour explorer les événements locaux. Les plateformes sociales, avec leurs mises à jour en temps réel et leur contenu généré par les utilisateurs, facilitent cette découverte instantanée.

Un aspect notable est l’adoption progressive de ces habitudes par les générations plus âgées, bien qu’à un rythme différent. Mondialement, 43 % des 27–34 ans et 49 % des 43–58 ans se tournent vers les réseaux sociaux pour obtenir des informations sur les actualités et les événements. 

En France, ces chiffres varient : 41 % des 27–34 ans et 52 % des 43–58 ans privilégient ces plateformes pour rester informés. Même parmi les 59–65 ans, les recherches d’actualités sur les réseaux sociaux demeurent un usage clé, illustrant que ces outils répondent aux besoins d’information de toutes les tranches d’âge.

Ces tendances montrent que les réseaux sociaux ne sont pas seulement des espaces de divertissement, mais également des outils incontournables pour s’informer et organiser des activités, que ce soit en France ou dans un contexte global.

TikTok domine chez les jeunes utilisateurs, tandis qu’Instagram prend le dessus sur Facebook en France

Notre sondage met en évidence une division générationnelle nette concernant les plateformes de réseaux sociaux utilisées pour rechercher des informations. Si TikTok gagne en popularité chez les plus jeunes, les générations plus âgées continuent de se tourner vers Facebook, mais avec des nuances notables en France.

Pour la Génération Z (18–26 ans), TikTok reste la plateforme dominante à l’échelle mondiale, avec 49 % l’utilisant comme principal outil de recherche. En France, ce chiffre est identique, confirmant l’attraction universelle du contenu visuel et engageant de TikTok. 

Cependant, une différence significative apparaît : Instagram est bien plus utilisé en France (34 %) par cette tranche d’âge, contre seulement 27 % à l’échelle mondiale. Facebook, lui, recule nettement en France avec seulement 5 % d’utilisateurs contre 11 % à l’international.

Les Millennials plus jeunes (27–34 ans) montrent également des divergences dans leurs habitudes. Mondialement, Instagram et Facebook partagent la première place avec 28 % chacun, tandis que TikTok suit à 24 %. 

En France, Instagram devance clairement Facebook avec 37 % contre 23 %, tandis que TikTok se positionne à 21 %. Ce groupe reste fidèle à Instagram pour son esthétique et ses fonctionnalités modernes, tout en conservant Facebook comme outil pratique pour la gestion d’événements ou la recherche de services locaux.

Ces différences soulignent non seulement l’ascension de TikTok comme acteur clé auprès des jeunes, mais aussi le rôle croissant d’Instagram en France, qui dépasse désormais Facebook dans plusieurs catégories démographiques.

TikTok est la plateforme préférée de la Génération Z pour les recherches, tandis qu’Instagram gagne du terrain sur Facebook chez les jeunes Millennials, particulièrement en France, où les générations plus âgées restent toutefois fidèles à Facebook.

Lorsqu’on examine les générations plus âgées, Facebook continue de dominer comme plateforme de recherche, tant au niveau mondial qu’en France. Cependant, une différence notable apparaît dans les proportions exactes. À l’échelle mondiale, on constate que parmi les 35–42 ans, 45 % privilégient Facebook, et ce chiffre augmente à 51 % chez les 43–58 ans, puis à 54 % chez les 59–65 ans. En France, ces chiffres sont encore plus marqués. Parmi les 35–42 ans, 52 % choisissent Facebook pour leurs recherches, et ce pourcentage grimpe à 59 % chez les 59–65 ans. 

Cette stabilité et cette popularité chez les générations plus âgées confirment le rôle de Facebook comme un outil de recherche fiable et bien ancré dans les habitudes, notamment pour les recommandations locales et les discussions communautaires.

En revanche, une différence clé réside dans l’utilisation de TikTok et Instagram entre les deux contextes. À l’échelle mondiale, la Génération Z (18–26 ans) privilégie massivement TikTok, avec 49 % l’utilisant comme principale plateforme de recherche. En revanche, en France, cette proportion est plus faible : 49 % de la Génération Z choisissent TikTok, mais 34 % préfèrent Instagram pour leurs recherches, montrant un écart d’utilisation de ces plateformes chez les jeunes générations entre les deux contextes.

Le rôle du genre est également une donnée importante. Globalement, on observe que les femmes sont plus enclines à utiliser TikTok pour leurs recherches (26 % contre 15 % des hommes), ce qui est également vrai en France, bien que les écarts soient légèrement réduits : 21 % des femmes utilisent TikTok, contre 16 % des hommes. Facebook, en revanche, reste également populaire chez les deux genres, tant au niveau mondial qu’en France, avec 39 % des hommes et 43 % des femmes utilisant cette plateforme de manière régulière pour leurs recherches.

Pourquoi les réseaux sociaux sont-ils efficaces pour les recherches

Pourquoi préférez-vous les réseaux sociaux pour vos recherches ?

Pour de nombreux utilisateurs à travers le monde, le caractère visuel, interactif et authentique des réseaux sociaux en fait l’outil privilégié pour certains types de recherches. Mais pourquoi se tournent-ils vers des plateformes comme TikTok, Instagram ou Facebook plutôt que vers Google ? Les données révèlent plusieurs facteurs qui distinguent ces plateformes des moteurs de recherche traditionnels.

À l’échelle mondiale, les jeunes générations, notamment la Génération Z (18–26 ans), privilégient le contenu engageant et en temps réel. Environ 43 % de cette tranche d’âge choisissent les réseaux sociaux pour leur expérience visuelle et immersive, avec des plateformes comme TikTok qui offrent des réponses riches en vidéos créatives, instantanément captivantes. Parallèlement, 32 % des utilisateurs apprécient les mises à jour en temps réel, tandis que 35 % valorisent le caractère personnalisé du contenu, ajusté à leurs centres d’intérêt.

En France, ces chiffres sont légèrement plus élevés : 48 % des membres de la Génération Z préfèrent les réseaux sociaux pour leur expérience visuelle et immersive. Ici aussi, les vidéos créatives et instantanées de TikTok attirent particulièrement cette génération. De plus, 32 % apprécient les mises à jour en temps réel, mais seulement 28 % mettent l’accent sur la personnalisation du contenu, un léger écart par rapport à la tendance mondiale.

Les Millennials, ainsi que d’autres groupes d’âge, trouvent également un attrait particulier dans le contenu généré par les utilisateurs. Les avis, expériences de première main et informations provenant des communautés offrent un niveau d’authenticité que les moteurs de recherche traditionnels ne peuvent égaler. Un phénomène similaire se produit en France, où tous groupes d’âge confondus, 30 % des répondants soulignent la facilité de poser des questions directes et d’obtenir des réponses immédiates d’autres utilisateurs, créant ainsi une expérience de recherche interactive et dynamique.

Dans l’ensemble, que ce soit au niveau global ou en France, les réseaux sociaux se positionnent de plus en plus comme des plateformes de recherche dynamiques, où l’expérience visuelle, l’interactivité et l’authenticité prennent le pas sur les méthodes plus traditionnelles des moteurs de recherche.

  Le contenu visuel, personnalisé et en temps réel des réseaux sociaux leur donne un avantage, surtout pour les jeunes générations en quête de réponses engageantes et immédiates.

Globalement, si le divertissement et le visuel jouent un rôle central, l’aspect pratique ne doit pas être sous-estimé. Près de 27 % des répondants citent la possibilité d’accéder à des recommandations locales et des astuces adaptées à leur communauté comme un facteur déterminant dans leur préférence pour les réseaux sociaux. Qu’il s’agisse d’un TikTok présentant le dernier restaurant à la mode ou d’un groupe Facebook de quartier échangeant sur les services locaux, ces plateformes ajoutent une dimension communautaire et personnalisée à la recherche d’informations.

Il est intéressant de noter que la dépendance aux réseaux sociaux varie selon les tranches d’âge. Les groupes plus âgés sont moins influencés par les aspects visuels ou interactifs, mais continuent de se tourner vers des plateformes comme Facebook pour leurs réseaux établis et leurs recommandations fiables. Pour les utilisateurs âgés de 43 à 58 ans, 27 % privilégient cette plateforme pour sa touche personnalisée, tandis qu’une part croissante apprécie également sa capacité à fournir des informations pertinentes en temps réel.

Les recommandations influencent les recherches sur les réseaux sociaux

Lorsqu’il s’agit de trouver le restaurant idéal, une nouvelle destination de voyage ou les dernières recommandations d’achat, l’opinion des autres joue un rôle crucial. Pour beaucoup, les avis et retours communautaires sur les réseaux sociaux sont essentiels dans le processus de prise de décision.

Notre sondage global révèle que 63 % des personnes considèrent les avis communautaires comme importants, voire extrêmement importants, lors de la recherche de recommandations. Cela témoigne de la puissance du contenu généré par les utilisateurs, où les expériences et conseils pratiques surpassent les informations purement objectives.

Parmi ceux-ci, 24 % s’appuient fortement sur les avis communautaires, les plaçant au cœur de leur processus décisionnel. Des plateformes comme Reddit, Facebook et X prospèrent sur cette dynamique, offrant des retours authentiques, des commentaires et des conseils adaptés à chaque situation. De plus, 39 % des répondants jugent ces avis importants et les utilisent fréquemment en complément d’autres sources pour orienter leurs choix.

En France, cette tendance est tout aussi marquée, avec 36 % des internautes attribuant la même importance aux recommandations communautaires. Ce chiffre montre que, bien que l’influence globale des avis communautaires soit indéniable, la France n’est pas en reste, et les utilisateurs français accordent une place significative à l’opinion des autres dans leurs décisions d’achat ou de loisirs.

Les enjeux de l’utilisation des réseaux sociaux comme outil de recherche

Bien que les réseaux sociaux offrent une manière dynamique et engageante de trouver des réponses, ils ne sont pas exempts d’inconvénients. Pour de nombreux utilisateurs, les publicités intrusives, les informations non vérifiées et le contenu biaisé peuvent rendre la recherche moins fluide qu’elle n’y paraît. En effet, notre sondage montre que ces limitations expliquent pourquoi certains continuent de s’appuyer sur des outils traditionnels comme Google pour certaines recherches.

Les publicités perturbent l’expérience

Une frustration pour 41 % des utilisateurs à l’échelle mondiale réside dans le nombre écrasant de publicités sur les plateformes sociales. En France, ce chiffre atteint 43 %, illustrant une légère surconsommation de publicités sur les réseaux sociaux par rapport à la moyenne mondiale. Alors que des plateformes comme Instagram, X et TikTok prospèrent grâce à la monétisation du contenu, les interruptions constantes peuvent rendre l’expérience de recherche encombrée et moins efficace. Pour ceux qui recherchent des réponses claires et rapides, un environnement saturé de publicités peut s’avérer rédhibitoire.

La méfiance vis-à-vis des informations

Un autre problème concerne la crédibilité. Les réseaux sociaux regorgent de contenu généré par les utilisateurs, mais 38 % des répondants à l’échelle mondiale (contre 40 % en France) déclarent que le manque de vérification rend difficile la confiance dans les informations trouvées. Qu’il s’agisse d’un avis sur un restaurant ou d’un tutoriel de bricolage, les utilisateurs se demandent souvent si le conseil est fiable ou s’il ne s’agit que de bruit.

Le problème du biais

La force des réseaux sociaux réside dans leur contenu personnalisé et axé sur la communauté. Cependant, cette même personnalisation peut devenir un inconvénient. Environ 32 % des utilisateurs mondiaux (contre 31 % en France) se disent frustrés par des résultats biaisés ou trop subjectifs. Les recommandations et avis sont souvent teintés d’opinions personnelles, ce qui peut fausser les perceptions et compliquer l’élaboration d’une conclusion objective.

Trouver des réponses précises n’est pas toujours facile

Malgré son interactivité en temps réel, les réseaux sociaux peuvent être insuffisants lorsque les utilisateurs ont besoin d’informations précises ou techniques. Près de 29 % des répondants à l’échelle mondiale (contre 26 % en France) déclarent avoir du mal à trouver des réponses spécifiques, notamment pour des sujets de niche ou complexes. Contrairement aux moteurs de recherche dotés de bases de données indexées, les plateformes sociales manquent souvent de structure pour fournir des résultats ciblés.

La désinformation : une préoccupation croissante

La propagation de fausses informations est un autre problème majeur lié à l’utilisation des réseaux sociaux comme outil de recherche. Notre sondage révèle que 75 % des utilisateurs mondiaux (contre 77 % en France) ont déjà rencontré des informations trompeuses ou fausses sur les réseaux sociaux. En France, 58 % des répondants affirment que cela se produit fréquemment ou occasionnellement, un pourcentage légèrement plus élevé que la moyenne mondiale (54 %). Qu’il s’agisse de conseils obsolètes ou de contre-vérités flagrantes, la désinformation sape la confiance et souligne les risques liés à une dépendance excessive envers ces plateformes.

En France, 77 % des utilisateurs affirment rencontrer de la désinformation sur les réseaux sociaux au moins occasionnellement, faisant de la confiance un défi majeur dans l’expérience de recherche.

Pour certains, les risques valent la peine d’être pris. Cependant, pour 25 % des répondants à l’échelle mondiale (contre 23 % en France) qui déclarent rarement ou jamais rencontrer de la désinformation, l’expérience est plus fluide, montrant qu’une navigation prudente peut atténuer ces risques.

L’attrait croissant des outils de recherche basés sur l’IA

Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls à remettre en question la domination de Google. Les outils basés sur l’intelligence artificielle, comme ChatGPT et Bard, se sont rapidement imposés pour les recherches complexes, personnalisées ou conversationnelles. Ces outils reprennent ce que nous apprécions dans l’approche interactive des réseaux sociaux et l’affinent avec des réponses sur mesure et approfondies.

À quelle fréquence utilisez-vous des outils d’IA comme ChatGPT ou Gemini au lieu de Google pour répondre à vos requêtes de recherche ?

Pour les jeunes générations, les outils d’IA font déjà partie du quotidien. À l’échelle mondiale, 80 % de la Génération Z (18–26 ans) ont utilisé des plateformes comme ChatGPT, dont 30 % les utilisent fréquemment. En France, ce chiffre monte à 88 %, avec un taux d’utilisation fréquent de 35 % pour ceux qui utilisent l’IA régulièrement. 

Les Millennials ne sont pas en reste, avec 73 % des 27–34 ans intégrant l’IA dans leurs habitudes de recherche. Cela témoigne d’une adoption croissante de ces outils intelligents qui répondent parfaitement aux attentes des plus jeunes : des réponses rapides, conversationnelles et hautement adaptables. 

Qu’il s’agisse d’approfondir un sujet complexe, de résoudre des problèmes techniques ou de chercher des conseils personnalisés, l’IA offre une flexibilité que la recherche traditionnelle peine parfois à égaler.

Quels avantages trouvez-vous à utiliser des outils d’IA comme ChatGPT ou Bard plutôt que Google pour vos recherches ?

Mais l’attrait des outils d’IA ne se limite pas à leur rapidité et à leur commodité. Notre sondage mondial révèle que 42 % des utilisateurs apprécient les outils d’IA pour leur capacité à fournir des réponses rapides à des questions complexes ou ouvertes. 

En France, ce chiffre est légèrement inférieur, avec 41 % des utilisateurs qui soulignent cette même fonctionnalité. Contrairement aux moteurs de recherche traditionnels, les plateformes d’IA peuvent décomposer des requêtes complexes en informations claires et exploitables.

Une autre caractéristique marquante est le caractère conversationnel des outils d’IA. À l’échelle mondiale, 39 % des répondants (contre 25 % en France) mettent en avant la possibilité de recevoir des réponses directes et interactives. Ce format permet aux utilisateurs d’affiner leurs questions, d’approfondir leurs recherches et d’explorer des sujets en temps réel, transformant ainsi le processus de recherche en un véritable dialogue plutôt qu’une simple requête d’information.

La force de l’IA réside également dans sa capacité à offrir du contexte. Environ 36 % des utilisateurs mondiaux (contre 39 % en France) apprécient les explications détaillées proposées par ces outils, tandis que 35 % (également 39 % en France) valorisent les réponses personnalisées qui s’adaptent à leurs besoins spécifiques. Au lieu de résultats de recherche génériques, les utilisateurs obtiennent des réponses adaptées et pertinentes à leur situation.

Le format en lui-même est aussi un atout. À l’échelle mondiale, 29 % des répondants (contre 25 % en France) estiment que les outils d’IA sont plus engageants et interactifs, rendant le processus moins transactionnel. Cette expérience dynamique, combinée à l’utilité de la plateforme, explique pourquoi les outils d’IA gagnent du terrain auprès des utilisateurs de tous âges.

Cela dit, les générations plus âgées adoptent ces outils plus lentement. Alors que 51 % des utilisateurs âgés de 43–58 ans (contre 48 % en France) ont essayé l’IA, seulement 10 % (7 % en France) l’utilisent fréquemment. Pour les utilisateurs de plus de 59 ans, l’adoption diminue encore, avec seulement 42 % (contre 31 % en France) ayant essayé l’IA, et beaucoup préfèrent rester fidèles aux moteurs de recherche traditionnels. Leur prudence reflète une préférence pour ce qu’ils connaissent plutôt qu’une résistance envers l’IA elle-même.

ChatGPT domine, mais l’IA de Google entre en jeu

En matière d’outils d’IA, ChatGPT est clairement le favori, quelle que soit la zone géographique. Près de 7 utilisateurs sur 10 dans le monde (68 %) citent ChatGPT comme leur premier choix pour répondre à leurs questions. En France, ce chiffre est encore plus élevé, atteignant 76 %. En comparaison, des concurrents comme Gemini et Bard restent largement en retrait, avec respectivement 28 % et 27 % d’utilisateurs mondiaux qui les préfèrent, contre 25 % et 19 % en France.

Le format conversationnel de ChatGPT et sa capacité à fournir des réponses détaillées en font un outil incontournable, notamment pour les jeunes utilisateurs à la recherche de réponses personnalisées et engageantes. Cette popularité de ChatGPT s’explique par la simplicité et l’efficacité de son approche, qui répond aux besoins d’une génération habituée à la rapidité et à l’interactivité.

Cependant, Google ne reste pas inactif et prend des mesures pour rester dans la course. En intégrant directement l’IA dans sa page de recherche, le géant technologique brouille les frontières entre la recherche traditionnelle et les outils conversationnels. Bien que ChatGPT domine actuellement, l’initiative de Google visant à intégrer des informations générées par l’IA pourrait transformer la manière dont les utilisateurs interagissent avec la recherche — surtout pour ceux qui préfèrent la familiarité de Google tout en bénéficiant de la puissance de l’IA.

Ce que les internautes recherchent avec les outils d’IA

Alors, que recherchent les utilisateurs lorsqu’ils se tournent vers l’IA plutôt que vers les moteurs de recherche traditionnels ou les plateformes sociales ? La réponse réside dans leur polyvalence.
Quels types d’informations recherchez-vous principalement avec les outils d’IA ?

Pour beaucoup, l’IA excelle lorsqu’il s’agit d’aborder des sujets complexes et des recherches approfondies. À l’échelle mondiale, 42 % des utilisateurs considèrent les outils d’IA comme un moyen de simplifier des informations denses et d’obtenir des réponses claires et adaptées. En France, ce chiffre est légèrement inférieur, atteignant 38 %. Qu’il s’agisse de démêler un sujet compliqué pour un projet ou d’explorer des questions de niche, l’IA se distingue par sa capacité à rendre les informations plus accessibles.

Mais l’IA ne se limite pas aux recherches approfondies. Environ 38 % des utilisateurs mondiaux s’appuient sur ces outils pour obtenir des conseils personnalisés et des recommandations. En France, ce chiffre est de 36 %, montrant une adoption similaire. Que ce soit pour planifier des vacances, trouver une orientation professionnelle ou découvrir de nouveaux produits, l’IA excelle dans la personnalisation, offrant des réponses adaptées à chaque individu, un avantage certain par rapport aux résultats statiques des moteurs de recherche traditionnels.

En matière de résolution de problèmes, l’IA joue également un rôle clé. À l’échelle mondiale, 36 % des répondants utilisent ces outils pour le support technique ou le dépannage. En France, ce chiffre tombe à 32 %, mais cela reste significatif, montrant que l’IA devient un assistant incontournable pour gérer des défis techniques ou des réparations DIY, grâce à son approche conversationnelle et étape par étape.

Les guides pratiques et les tutoriels sont une autre utilisation populaire, avec 34 % des utilisateurs mondiaux se tournant vers l’IA pour des tâches comme la cuisine, l’apprentissage de nouvelles compétences ou la navigation dans des applications et logiciels. Ce chiffre est similaire en France, où l’IA est également prisée pour fournir des étapes claires et exploitables.

Enfin, 31 % des utilisateurs mondiaux, et 29 % en France, explorent des questions liées à la santé et au bien-être grâce à l’IA. Que ce soit pour des conseils de remise en forme ou pour comprendre des symptômes, l’IA offre un moyen accessible d’obtenir des informations tout en préservant la confidentialité, un aspect particulièrement apprécié par ceux qui recherchent des solutions discrètes et fiables.

Comment les préoccupations en matière de confidentialité influencent les choix de recherche

En parlant de confidentialité, les préoccupations concernant l’utilisation des données influencent la manière dont les internautes choisissent leurs outils de recherche. Les plateformes comme les réseaux sociaux et les outils d’IA offrent de nouvelles façons de trouver des informations, mais les questions autour de la gestion des données personnelles jouent un rôle central dans le processus décisionnel. Pour de nombreux utilisateurs, l’équilibre entre commodité et confidentialité est une partie essentielle de leur choix.

Comment les préoccupations en matière de confidentialité influencent-elles vos choix en matière de recherche ?

Malgré sa réputation en matière de collecte massive de données, Google conserve un avantage en termes de transparence, en particulier auprès des générations plus âgées. À l’échelle mondiale, 37 % des utilisateurs âgés de 43 à 58 ans et 34 % des 59 à 65 ans préfèrent Google en raison de la transparence qu’ils perçoivent dans la gestion de leurs données. 

En France, ces chiffres sont encore plus élevés, atteignant respectivement 45 % et 46 %. Même parmi les jeunes générations, la confiance envers Google demeure notable. Ainsi, 25 % de la Génération Z et des 27–34 ans, tant en France qu’à l’international, privilégient Google pour cette raison.

Cependant, les outils d’IA gagnent du terrain auprès des utilisateurs soucieux de leur confidentialité. À l’échelle mondiale, 20 % des répondants de la Génération Z préfèrent les outils d’IA comme ChatGPT et Bard, estimant qu’ils offrent une meilleure protection de la vie privée. En France, ce chiffre grimpe à 30 %, ce qui témoigne d’une plus grande sensibilité à la confidentialité parmi les jeunes utilisateurs français. 

Ce sentiment est également partagé par 16 % des Millennials âgés de 27–34 ans à l’échelle mondiale, et 18 % en France, qui apprécient la possibilité d’explorer des requêtes dans un environnement privé et contrôlé. Les outils d’IA offrent ainsi un espace où les utilisateurs peuvent approfondir des questions personnelles ou complexes sans l’aspect public inhérent aux plateformes de réseaux sociaux.

Les préoccupations relatives à la vie privée influencent non seulement le choix des recherches, mais aussi le choix des plateformes, que ce soit Google, des outils d’IA, ou les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, malgré leur popularité, suscitent un scepticisme marqué, notamment en ce qui concerne la confidentialité. À l’échelle mondiale, seulement 16 % des utilisateurs de la Génération Z font confiance aux paramètres de confidentialité sur des plateformes comme TikTok et Instagram. Ce chiffre chute nettement parmi les générations plus âgées, avec seulement 9 % des utilisateurs âgés de 43 à 58 ans partageant ce sentiment. 

Dans l’hexagone, ces proportions sont similaires, avec des résultats proches de 15 % pour la Génération Z et 8 % pour les 43–58 ans. Les préoccupations en matière de confidentialité poussent également certains à éviter complètement les recherches sur les réseaux sociaux, notamment 11 % des utilisateurs de plus de 59 ans dans le monde, qui préfèrent s’abstenir d’y effectuer des recherches.

Pour un groupe plus restreint, mais notable, les préoccupations liées à la confidentialité sont un véritable frein. Environ 12 % des membres de la Génération Z et 13 % des Millennials déclarent éviter les outils d’IA en raison de ces préoccupations. En France, ces chiffres sont plus élevés, atteignant respectivement 15 % et 16 %. En comparaison, 7 % dans les deux groupes évitent les recherches sur les réseaux sociaux pour des raisons similaires. 

La tendance est encore plus marquée chez les générations plus âgées, avec 16 % des utilisateurs de plus de 59 ans évitant les outils d’IA et 11 % se tenant éloignés des réseaux sociaux, en France ces chiffres sont respectivement de 18 % et 12 %.

Cependant, la confidentialité n’est pas une priorité pour tous les utilisateurs. En effet, 21 % des 43–58 ans et 20 % des utilisateurs de plus de 59 ans déclarent que les préoccupations en matière de confidentialité n’ont pas d’impact significatif sur leurs habitudes de recherche. En France, ces proportions sont encore plus élevées, avec 25 % des 43–58 ans et 22 % des plus de 59 ans, ce qui reflète une moindre sensibilité à ces questions parmi ces générations. 

Les jeunes générations, quant à elles, restent plus attentives à la confidentialité, bien que 15 % de la Génération Z et 17 % des jeunes Millennials indiquent que ce facteur n’a pas un impact majeur sur leurs habitudes de recherche.

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Redéfinir l’avenir des outils de recherche

Quelles améliorations souhaitez-vous voir dans les outils de recherche du futur ?

À mesure que les outils de recherche évoluent, le défi réside dans leur redéfinition. Notre sondage met en lumière ce que les utilisateurs attendent de la prochaine génération d’outils de recherche : plus de confiance, plus de pertinence et une approche plus humaine. Mais sous les données se cache une question plus profonde : comment les plateformes de recherche peuvent-elles non seulement s’adapter aux demandes des utilisateurs, mais aussi façonner la manière dont nous interagissons avec l’information elle-même ?

Pour les utilisateurs, la précision et la confidentialité sont non négociables. À l’échelle mondiale, un nombre significatif de 44 % des répondants souhaite que les outils de recherche luttent mieux contre la désinformation. En France, ce chiffre atteint 41 %, reflétant une préoccupation similaire quant à la véracité des informations trouvées en ligne. 

Par ailleurs, 35 % des répondants mondiaux privilégient un meilleur contrôle de leurs données personnelles, un pourcentage qui augmente à 37 % en France, soulignant une attente encore plus forte en matière de gestion des données personnelles. Ces attentes traduisent une lassitude croissante face aux informations peu fiables et aux pratiques intrusives. Le message est clair : les utilisateurs veulent des outils de recherche en lesquels ils peuvent avoir confiance, qui répondent à leurs besoins sans compromettre leur intégrité.

Les utilisateurs veulent plus que des réponses — ils veulent des outils de recherche en qui ils peuvent avoir confiance, qui les comprennent et qui évoluent avec eux.

Mais il y a aussi une soif de connexion. Les utilisateurs veulent de plus en plus que leurs recherches soient moins transactionnelles et plus intuitives. Il ne suffit plus que les outils de recherche répondent aux questions ; ils doivent comprendre le contexte, anticiper la prochaine requête et agir comme un véritable collaborateur. Cela explique pourquoi 28 % des utilisateurs réclament des réponses plus personnalisées et contextuelles — non pas pour se sentir simplement ciblés, mais pour se sentir compris.

Même notre façon de concevoir la recherche évolue. Imaginez un futur où la recherche ne serait plus limitée à une seule plateforme ou à un seul appareil, mais existerait comme une dimension invisible qui s’intègre à tout ce que nous faisons. Les 20 % qui espèrent une meilleure intégration entre les outils envisagent un monde où les frontières entre l’IA, les réseaux sociaux et les moteurs de recherche traditionnels disparaîtraient pour former un écosystème fluide et homogène.

Peut-être que l’enseignement le plus fascinant réside dans ce qui n’est pas dit : les utilisateurs ne se contentent plus de consommer passivement ce que les outils de recherche leur proposent. Ils remettent en question les structures qui délivrent ces informations, du contrôle des algorithmes aux valeurs qui y sont intégrées.

Ainsi, la vraie question n’est pas : « Que veulent les utilisateurs d’un outil de recherche ? » mais plutôt : « Comment la prochaine évolution des outils de recherche nous aidera-t-elle à poser de meilleures questions et à exiger de meilleures réponses ? »

Quel est votre outil privilégié pour trouver des réponses — Google, les réseaux sociaux ou les outils d’IA ? Partagez votre choix dans les commentaires ci-dessous !